AVERTISSEMENT : Je vais parler de quelques choses aujourd’hui qui sont un peu adultes. Il y a quelques choses sexuels, alors voilà, si tu es très jeune, ne le lis pas !
Aujourd’hui je vais parler de quelque chose que je pense que tout le monde trouvera intéressant ; l’activité de « hazing » dans une fraternité aux universités. Quelqu’un m’a demandé de parler un peu de la vie « Greek » à mon université, mais c’est un très grand sujet, alors je vais diviser la topique.
Alors c’est quoi « hazing » ? Il y a un procès (dont je parlerai un autre temps) très dur pour décider quelle fraternité on va joindre, et puis quand une fraternité choisit quelqu’un (et cette personne choisit aussi la fraternité... oui, c’est compliqué), on commence « pledging ». « Pledging » c’est le temps où nous ne sommes pas les membres officiels mais si nous faisons ce qu’ils disent que nous devons faire pour quelques semaines, nous pouvons « pledge » pour devenir un vrai frère. « Hazing » c’est, en fait, comme la torture qu’on fait pour preuver qu’on veut vraiment joindre une frat, et pour unifier tous les mecs qui le souffrent en même temps.
Il y a quelques tâches qui ne sont pas « hazing » ; par exemple, conduire après que les vrais frères ont beaucoup bu, nettoyer après les grandes fêtes, etc, les tâches domestiques. Mais ce poste s’agit de « hazing ». Voilà, quelques exemples :
Pour une fraternité :
-Aux yeux bandés, les choses étranges sont mises dans leurs bouches. Ça pourrait être une légume, une nourriture dégoutant, ou même un pénis. En fait, c’est assez commun pour les mecs hétérosexuels d’avoir besoin de faire les choses homosexuels pour leurs « hazing ».
-Il y a toujours cette image d’une «paddle » (je ne sais pas une bonne traduction, mais il y a une photo). C’est l’activité typique, d’être frappé par cette chose.
-Pendant « pledging » à mon université c’est très commun de voir les mecs qui s’habillent ridiculement ; par exemple, dans les shorts pour les filles ou avec un sac à dos pour les petites écolières (avec les Power Puff Girls, par exemple).
- Il y a une semaine qui s’appelle « hell week » (la semaine infernale). Pendant ces jours, les mecs ne peuvent rien faire. Ils ne peuvent pas dormir, ils ne peuvent pas manger, etc. On voit dans les cours les mecs qui sont couvert en crasses. C’est le but des vrais frères pendant cette semaine de rendre les « pledges » misérable.
Pour une sororité :
-Toutes les filles ont besoin de s’asseoir sur les journaux, toutes nues. Puis, elles regardent la pornographie jusqu’elles deviennent excitées, et elles peuvent partir quand leurs journaux sont mouillées.
-Toutes les filles sont encore nues, et une fraternité entre avec les feutres. Puis, les mecs dans la fraternité marquent avec les feutres les parties des corps de filles qui ne sont pas parfaits. Par exemple, si un mec pense que la poitrine d’une fille n’est pas assez grande, il mettrait un cercle là pour l’indiquer. Terrible, non ?
Je dois dire que c’est toujours un secret ce qu’ils font, mais j’avais entendu ces choses. C’est quelque chose très sérieux, et bien que ça soit illégal, c’est quand même une réalité pour un mec dans une fraternité.
Je voudrais dire beaucoup de plus mais j’ai peur que ce poste devienne trop long ! Si vous avez les questions plus spécifiques, dîtes-moi !
dimanche 13 juin 2010
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Heu... je vais relire parce-que j'ai pas tout compris mais je crois que par fraternité tu entends confrérie (un groupe de gens qui font passer des épreuves aux futures nouveaux membres c'est ça ?). Je suis pas sur mais selon l'image que tu donnes je crois que la paddle c'est une matraque. C'est bizarre ce genre de groupe dans les université, tout le monde en fait partie ou c'est juste quelques personnes ? En France le classique c'est le "bizutage", les étudiants qui sont déjà dans le lycée ou l'université font plein de malheurs au nouveaux :D Je peux pas t'en dire plus je ne suis qu'au collège et dans l'enseignement privé, donc pour le moment j'y échappe :)
RépondreSupprimerArf, quand je le relis je me dis que ça doit être dur à vivre ! Je crois qu'il y a un épisode dans gossip girl où ils en parlent (avec chuck quand il va à Yale si je me souviens bien).
J'ai une question a te poser: est-ce que, comme dans les séries américaine que je regarde sur internet, les gens au lycée et à l'université forment des groupes, club... assez fermé avec leur "territoire" (comme un lieu qu'ils s'attribuent ou une table au self pour faire plus simple) ou est-ce juste la série qui fait ça ?
Je ne sais pas le mot :( on dit "Fraternity". Ce sont les jeuns mecs a l'universite qui sont ensembles dans les groupes comme "Delta Sigma" ou "Omicron Phi" etc etc avec les lettres grecs.
RépondreSupprimerOui, au lycee et a l'universite il y a beaucoup de groupes et clubs, c'est la verite. Je sais qu'en France c'est beaucoup plus rare, mais oui. A mon universite, par exemple, il y a vers 500 clubs (voila, tu peux voir qu'il y en a beaucoup http://atuva.student.virginia.edu/Community?action=getOrgBrowse&searchType=Contains&searchValue=&searchField=orgName&orderByField=name&sortOrder=0&firstResult=0&maxResults=25).
On recoit de l'argent (grace a l'universite) pour faire les choses avec les clubs. Quelques clubs peuvent recevoir jusqu'a $100,000.00 chaque annee. C'est beaucoup n'est-ce pas?
En français, 'hazing' = 'bizutage' (comme Paul l'a dit dans son commentaire).
RépondreSupprimerÇa existe en France mais c'est moins 'hard' qu'au USA je pense car les fraternités sont beaucoup moins répandues ici.
Je me suis demandée une fois si la fraternité 'bones and skulls' existait vraiment ou si c'est seulement dans les films ? C'est quoi exactement ?
J'avais vu ces fraternity dans la série "greek".
RépondreSupprimerEt c'est qu'on le fait aussi en France dans certaines université mais c'est un niveau en dessous quand même. ^^
Par exemple ma soeur l'an dernier, elle est allée dans son IUT pour sa premier année et ils leur on dit que 4 d'entre eux aller finalement pas pouvoir rester et qu'ils devaient remplir un questionnaire pour savoir qui aller rester ou non. Et ça a duré une 20taine de minutes donc en gros ils ont juste eu un peu peur et c'est très loin de ce que tu raconte. :P
Les "bizutages" sont assez répandu dans l'école d'infirmière.
RépondreSupprimerMais comme ça a déjà été dit, c'est loin d'être aussi hard qu'aux USA: les infirmières s'habille en infirmière et descendent dans la rue et on des défis.
Au lycée où j'étais le bizutage c'était souvent de plonger tout habillé dans la fontaine ... Ridicule.
Je trouve ça terrible et stupide, mais les étudiants qui entrent dans les fraternités c'est leur problème,si ça les dérange pas de se faire persécuter, ils font ce qu'ils veulent,mais j'ai entendu que ça mène parfois au suicide...finir mort rien que pour avoir essayé de se faire une réputation dans son université je trouve ça vraiment malheureux.
RépondreSupprimerAu fait Alex,j'ai mis un lien vers ton blog comme je te l'avais dit: http://cyrli.doomby.com/rubrique,liens,716943.html
How your universities can condone such things simply baffles me. It's like another planet. The party thing is alright. But the frat nonsense just blows my mind - and not in a good way. It legitimates every frat movie I've ever seen - an I thought those movies were caricatures ! I don't know America. On one hand you have glorious values like The American Dream, The Melting Pot, The Pursuit of Happiness which all command respect and admiration, and at the other end of the spectrum...THAT.
RépondreSupprimerC'est horrible en France il est beaucoup plus rare de voir ce genre de choses ce produire heureusement qu'il n'y a pas tous ces trucs stupide qui n'ont aucun sens! ouf !
RépondreSupprimerVive la France pour ça !ça fait peur =(
Merci pour la culture c'est interresant
fraternity en anglais = confrérie en français, oui,
RépondreSupprimerl'étymologie de Fraternité : relations entre frères, entre peuples.
il y a de très grandes chance que Fratenity et fraternité soit liés :)
une confrérie est un groupe de confrères.
con- et frère =>
=> c'est toujours une histoire de frères...
Heureusement qu'en France c'est beaucoup plus "soft" même dans les grandes écoles ou les facultés de médecine c'est pas aussi "hard", la mentalité des universités Américaines me choque un peu...
RépondreSupprimerBonjour Alex,
RépondreSupprimerEn France à chaque entrée d'une école les élèves arrivant subissent un bizutage qui est plus ou moins "soft" des élèves des années antèrieurs (1ère, 2ème,etc année).
Cependant, les confrèries existes également mais elles ne sont pas très connues et ne fonctionnent pas comme aux USA, je crois. Cela reste plus ou moins secret. Pour pouvoir y entrer il faut être selectionné et réussir le bizutage (qui est assez semblable à celui des confrèries américaines).
La plus connue a commencé dans la filière médicale. Actuellement, elle recrute énormément dans ce même domaine mais également dans d'autres filières.
On reconnait les membres par leur béret noir comportant des pin's. Chaque pin's correspond à une épreuve qu'ils ont réussi. Ces épreuves sont de la même sorte que les "bizutages". La différence est que la personne est volontaire par la passer.
Voilà ce qu'il en est en France. Et pour les a priori (stéréotypes) des français: Les étudiants en médecine n'appartiennent pas tous à ce groupe de béret "Les F*********", seulement quelques un.
J'espère t'avoir bien répondu.
A une prochaine.
Les prépas avaient un grand dortoir avec des boxes, toutes sections et années confondues. Climat très studieux malgré l’ambiance de ce genre de lieu.
RépondreSupprimerJe dormais quand les anneaux du rideau fermant mon box tintent sur la tringle métallique, deux mecs arrachent mes draps. Ils me voient couché à poil, rigolent, me disent de me lever, de rester « comme ça » mais de chausser mes tennis. Dans la lueur des veilleuses, je les vois entièrement nus, avec des peintures de guerre : sur le visage, le torse, les cuisses, même le pénis.
Tout le monde est rassemblé dans la plus stricte nudité. Direction la cour pour une tournée des lieux saints ponctué d’épreuves : à genoux, en rampant, à saute-mouton. Retour au dortoir : on monte les deux étages en portant les aînés sur le dos ou les épaules, selon leur caprice, puis douche commune. Les bizuts doivent laver les aînés de leurs peintures, y mettre du cœur sans tricher sur les parties sensibles.
Ensuite, à tour de rôle, serment un par un dans la piaule du pion qui n’est jamais occupée. Pour intégrer la fratrie, le rituel entretient une ambiguïté savante : à quoi faut-il s’attendre encore ? Tu es nu, à genoux, ils se pressent autour de toi, la bite pendante. L’un d’eux lance : « Le bizut n’est pas rasé. » Je bafouille que ce matin je n’ai pas eu le temps. « Tout de suite ! reprend le chœur, le bizut doit être propre. » Deux lascars me prennent sous les aisselles, me tirent en arrière et me font basculer sur le lit en fer. Je me retrouve allongé sur le dos, les jambes coincées entre les barreaux, bien écartées. On me tient les bras. Je prends peur tout à coup de me voir exposé devant cette bande de cinglés. Je me débats. L’un d’eux s’assoit à cheval sur mon torse, me saisit aux poignets et me bloque les bras avec ses cuisses. Je détourne la tête pour n’avoir pas sa bite sous le menton.
Le « grand prêtre » se penche vers mon visage et me glisse d’un air sinistre : « Si tu bouges pas, y’aura pas d’accident… » Il exhibe un rasoir. Quelqu’un me prend le membre à pleine main, le tire, je sens la mousse à raser, on me pétrit les bourses. La lame attaque le filet de poils qui en descend du nombril, glisse dans la toison. Je suis pétrifié. Un coup à gauche, à droite, sous le sac. « Et voilà ! tout frais comme un nouveau-né… En juin, tu seras un grand garçon. Là, il nous faut juste tes dimensions. Tu veux te servir de ta main ? »
Je fais non avec hargne. Des doigts me pincent le capuchon, l’étirent et le malaxent, glissent dessous, me titillent le frein, le gland. Je ne peux pas résister. La honte de ma vie : raide ! Jamais je n’aurais cru que des mecs obtiennent ça.
Le sport m’avait appris la confiance dans ma nudité. J’ai passé toutes les étapes : timidité, curiosité, fanfaronnade, fierté (rassurée), jusqu’à l’impudeur totale qui caractérise les vestiaires de garçons où l’on plaisante et chahute. J’aime ce rapport au corps. Sans cette habitude, j’imagine le traumatisme.
En termes de bizutage, l’idée est parfaite : six mois d’initiation marquée dans votre intimité. À l’entrée du dortoir, une liste de noms était épinglée : celle des lauréats de l'ultime épreuve. Dans les semaines, les mois qui suivirent, les regards sous les douches guettaient avec curiosité les progrès de chacun. Mais jamais, jamais entre nous un mot sur cette nuit d’octobre-là.
— LAURENT
Tous les débiles mentaux ne sont pas dans les "asiles"
RépondreSupprimerla bestialité est toujours debout et encore le mot bestialité n'est pas flatteur pour les animaux qui sont bien supérieur à cette merde .XYZ